Revue de presse sur les programmes et grandes sociétés de l’aéronautique

vendredi 31 octobre 2008

Air France -klm : Fusion Delta-Northwest, "évidemment une bonne nouvelle"


(Tradingsat.com) - La compagnie américaine Delta Air Lines, partenaire d'Air France - KLM au sein de l'alliance Skyteam, a annonce mercredi avoir acquis son homologue Northwest Airlines pour 2,8 milliards de dollars. Le nouveau groupe sera baptisé Delta et basé à Atlanta (Géorgie).

"Ce rapprochement est bien évidemment une bonne nouvelle pour l'alliance SkyTeam et notamment pour Air France-KLM puisqu'elle facilite la mise en place de la joint-venture transatlantique", souligne jeudi Oddo Securities.

Source : http://www.tradingsat.com/actu-bourse-83292-AF.html

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Machinists Slam DOJ Approval Of Delta/NWA Merger



"Another Opportunity For Executives To Stuff Their Pockets"

International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM) General Vice President Robert Roach, Jr., issued the following statement Wednesday in response to the Department of Justice's approval of the Northwest Airlines-Delta Air Lines merger.
"After eight years of disastrous economic decisions by the Bush Administration, this comes as no surprise. It is another opportunity for executives to stuff their pockets at the expense of working-class Americans.
"Delta and Northwest management have separately bankrupted their individual airlines. Together, they will have more than $28.8 billion in combined debt and $15.6 billion in unfunded pension liabilities that could be forced onto the American taxpayer if the airline defaults.
"The Machinists Union will fight to ensure that workers at the combined airline will be protected by the guarantees that can only be found in a union contract. The days when Delta could ride roughshod over their employees is coming to an end. Delta is creating the world's largest airline. The Machinists Union will make it the world's largest unionized airline."
The Machinists Union is the largest airline union in North America and represents 12,500 Northwest Airlines ground employees."
Source :http://www.aero-news.net/index.cfm?contentBlockId=c769d2a2-6fcc-41ea-9cd2-4035e5dadfe5


jeudi 30 octobre 2008

Aviation: Lufthansa avance ses pions, Air France patiente


"La compagnie allemande Lufthansa marque des points dans la consolidation du secteur aérien en Europe avec l'acquisition de la britannique BMI, qui lui permettra de se renforcer sur l'axe transatlantique, tandis qu'Air France reste toujours en embuscade sur Alitalia.

Lufthansa a annoncé mercredi qu'elle allait monter à 80% du capital de la britannique BMI (British Midland) début 2009, lui permettant de s'emparer de précieux créneaux horaires à l'aéroport londonien d'Heathrow.

La britannique Virgin Atlantic, qui opère des liaisons long-courrier dont la plupart avec l'Amérique du Nord, a aussitôt réitéré sa proposition de fusionner avec BMI. "C'est un énorme +boost+ pour Lufthansa" sur l'Atlantique du Nord, juge Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities.

Il y a eu d'autres facteurs dans ce décollage: la compagnie allemande a déjà pris près de 20% dans la compagnie américaine JetBlue, profitant ainsi de créneaux à l'aéroport de New York-JFK, et bénéficie de l'arrivée de l'américaine Continental Airlines dans Star Alliance, rappelle-t-il.

Cette alliance aérienne, concurrente de SkyTeam dont est membre Air France, "va devenir la première alliance sur l'Atlantique nord" et un rapprochement entre Virgin et BMI "créerait un pôle particulièrement virulent sur cet axe là" et mettrait "une pression énorme" sur British Airways, poursuit-il.

Air France-KLM reste toutefois toujours en position de force sur cet axe, grâce à sa coentreprise avec les compagnies aériennes américaines Delta Air Lines et Northwest Airlines, qui ont officialisé mercredi leur fusion pour former la première compagnie mondiale en termes de trafic. Elles avaient lancé leur joint-venture pour profiter de l'accord "ciel ouvert" libéralisant le transport aérien entre l'Union européenne et les Etats-Unis et ont obtenu une immunité "antitrust" des pouvoirs publics américains.

En Europe, Lufthansa ne compte pas en rester là. "Lufthansa est devenue l'un des principaux acteurs de la consolidation des compagnies aériennes en Europe, qui sont nombreuses à être proches de la faillite, à vendre ou en recherche de partenaires en raison de la pression pétrolière, du rétrécissement du crédit et des craintes de récession", soulignent les analystes de la Deutsche Bank.

Après avoir acquis Swiss et Brussels Airlines, elle est désormais la favorite pour le rachat d'Austrian Airlines.

Elle reste en effet seule dans la course avec la compagnie russe S7 après l'éviction d'Air France-KLM.

"Nous pensons que Lufthansa, qui a déjà une relation forte avec Austrian (partage de codes, une coentreprise sur les vols entre les deux pays et leur appartenance à Star Alliance) peut se renforcer significativement sur les régions lucratives de l'Europe de l'Est, de la Russie et du Moyen Orient", juge la Deutsche Bank.

Autres futures cibles possibles: la scandinave SAS, membre de Star Alliance et liée par un accord stratégique à Lufthansa, ou la polonaise LOT. Pour sa part, Air France est décidée à ne pas rater le mouvement de concentration en Europe.

La Cai, une alliance de grands patrons italiens, doit reprendre Alitalia et choisir ensuite entre Air France-KLM, Lufthansa et British Airways pour nouer une alliance. Mais Air France-KLM est la mieux placée selon les observateurs. "Je pense qu'Air France aura finalement Alitalia, sans dette et avec les +actifs pourris+ aux mains de l'Etat", ce qui s'avérerait être une bonne opération, juge Yan Derocles.

Reste que le groupe aérien franco-néerlandais souffre de la faiblesse de son réseau en Europe de l'est. "L'année prochaine je pense qu'Air France pourrait racheter CSA", la compagnie tchèque membre de SkyTeam, prédit-il.

Source : http://www.francebourse.com/fiche_news_32904.fb

Alitalia : la CAI aurait claqué la porte des négociations

Source : Challenges

"On ne sait pas si cette rupture signifie l'abandon du projet de rachat de la compagnie aérienne en difficulté par le groupe d'entrepreneurs italiens.
La CAI, le groupe d'entrepreneurs italiens qui doit reprendre Alitalia, a quitté la table des négociations, a annoncé l'agence italienne Ansa, jeudi 30 octobre. L'agence n'a pas précisé la portée de cette rupture, notamment si elle signifiait l'abandon du projet de rachat de la compagnie aérienne en difficulté.
On sait seulement que les négociations ont achoppé sur les nouveaux contrats de travail, en particulier sur le nombre de journées que la nouvelle compagnie offrirait aux activités syndicales. Les syndicats demandant 45.000 jours alors que la CAI n'en propose que 3.500.

Air France serait la mieux placée pour nouer une alliance

Les actionnaires de la CAI ont approuvé mardi l'augmentation de capital de la société jusqu'à 1,1 milliard d'euros, une étape décisive avant le rachat d'Alitalia.
Mais, dans tous les cas, l'offre de la CAI reste "suspendue" à l'obtention de l'accord de la Commission européenne et au fait qu'elle ne juge pas qu'il y ait eu d'aide d'Etat illégale, lorsque le gouvernement a accordé un prêt relais de 300 millions d'euros à Alitalia en avril.
Si toutes les conditions sont réunies et que l'opération aboutie, la CAI devra ensuite choisir entre Air France-KLM, Lufthansa et British Airways, pour nouer une alliance. Selon la presse, Air France-KLM est la mieux placée."

Source : http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/
20081030.CHA7982/alitalia__la_cai_aurait_claquela_porte_des_negociations.html

Alitalia / CAI / strategie http://www.flyintelligence.com

Lufthansa s'empare de British Midland et de ses créneaux horaires à Heathrow

Source : Les Echos

"Avec cette acquisition, Lufthansa accède aux précieux créneaux à l'aéroport londonien d'Heathrow, d'une valeur d'environ 970 millions d'euros détenus par BMI. En outre, la compagnie est très présente sur les vols transatlantiques, un marché sur lequel le transporteur allemand souhaite se renforcer.

La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé mercredi qu'elle s'emparait de British Midland (BMI), poursuivant sa politique d'acquisitions malgré une chute de ses résultats au troisième trimestre. Lufthansa va monter à 80% du capital de BMI, dont le grand actionnaire, Michael Bishop, a exercé une option de vente portant sur la cession à la compagnie allemande de 50% plus une action de BMI. Lufthansa détient déjà 30% de la société britannique, les 20% restants étant aux mains de la Suédoise SAS.

BMI possède de précieux créneaux à l'aéroport londonien d'Heathrow, d'une valeur d'environ 970 millions d'euros. En outre, la compagnie est très présente sur les vols transatlantiques, sur lesquels Lufthansa souhaite se renforcer.

Interrogé sur l'avenir de BMI au sein du groupe, le patron de Lufthansa, Wolfgang Mayrhuber, a indiqué mercredi lors d'une conférence de presse que la forme de la nouvelle structure était "actuellement en discussion".

Lufthansa est présente dans la plupart des dossiers de consolidation du secteur en cours: après avoir racheté Swiss en 2006, puis Brussels Airlines cette année, elle a été un temps sollicitée par le gouvernement italien comme partenaire d'Alitalia, et a déposé une offre pour l'autrichienne Austrian Airlines (AUA). "Nous considérons la crise actuelle comme une situation productive et nous y voyons des opportunités pour nous consolider", a déclaré M. Mayrhuber.

Mais les turbulences de la crise financière et des prix du pétrole sont visibles dans les résultats du troisième trimestre. Le bénéfice net a chuté de 74,6% en raison de la flambée des prix du pétrole et du "ralentissement de l'activité économique" du groupe lié à la crise financière.

"Le surcoût énergétique a été accompagné par un ralentissement de l'activité, accentué par la crise financière", selon Lufthansa. La compagnie a abaissé mardi son objectif de résultat pour 2008, espérant désormais un bénéfice d'exploitation en 2008 de 1,1 milliard d'euros, contre 1,38 milliard d'euros jusqu'à présent. "Swiss n'atteindra pas cette année le niveau de son trafic passagers de l'an dernier", a expliqué Stephan Gemkow, le directeur financier du groupe Lufthansa.

Pour faire face à la conjoncture défavorable, la direction de Lufthansa a affiché sa confiance dans les mesures d'économies déjà en cours. "Une gestion rigoureuse des coûts sera toujours à l'ordre du jour", a poursuivi Wolfgang Mayrhuber, qui attend aussi des économies grâce aux synergies entre les compagnies au sein du groupe Lufthansa. "Nous ne prévoyons pas de licenciements secs", a-t-il ajouté."


Source : Les Echos

Lufthansa flyintelligence

Delta et Northwest Airlines ont la voie libre pour fusionner

Source : Les Echos

"Les autorités américaines viennent d'accorder leur feu vert au rapprochement des deux compagnies aériennes américaines. L'opération va donner naissance à un nouveau numéro un mondial du secteur, devant Americain Airlines.





Plus rien ne s'oppose à la fusion entre les compagnies aériennes américaines Delta Air Lines et Northwest Airlines, après le feu vert accordé mercredi par les autorités américaines de la concurrence. Après l'accord massif des actionnaires obtenu en septembre, celui des syndicats de pilote et celui des autorités européennes de la concurrence, le feu vert du ministère de la Justice était la dernière étape réglementaire à franchir pour une fusion qui devrait être finalisée d'ici à la fin de l'année. Annoncée en avril, elle débouchera sur la formation de la plus grande compagnie aérienne au monde, en termes de trafic.

Les autorités américaines n'ont fixé aucune condition à l'opération, qui s'effectuera par échange d'actions, les actionnaires de Northwest recevant 1,25 action Delta pour chacun de leurs titres. Au cours de clôture de mercredi, les sociétés pesaient respectivement 2,47 milliards de dollars (Delta) et 2,56 milliards de dollars (Northwest). "La fusion proposée entre Delta et Northwest va probablement apporter des économies substantielles et crédibles qui bénéficieront aux clients américains et ne devrait pas réduire substantiellement la concurrence", a expliqué le ministère de la Justice dans un communiqué.

La société fusionnée s'appellera Delta et sera basée à Atlanta (Géorgie, sud-est). Ce sera le premier transporteur aérien au monde devant American Airlines, selon les données 2007 de l'Association du transport aérien international (IATA). Elle desservira 390 destinations dans 67 pays, avec un chiffre d'affaires cumulé de 35 milliards de dollars. La nouvelle Delta exploitera une flotte de près de 800 appareils, avec 75.000 salariés dans le monde et restera membre de l'alliance Skyteam à laquelle appartient notamment Air France-KLM.

Les sociétés visent deux milliards de dollars d'économies par an, une performance "qu'aucun de ces deux transporteurs ne pourrait réaliser seul", avait souligné le mois dernier le PDG de Northwest, Doug Steenland. Les deux compagnies espèrent dégager 500 millions de dollars d'économies dès la première année de leur fusion. Chacun des transporteurs s'est déjà engagé dans un difficile processus de restructuration, compliqué par le ralentissement de la demande et le prix élevé du carburant.

Il y a deux semaines, Delta avait annoncé une perte nette de 26 millions de dollars pour le troisième trimestre, due à la flambée des prix pétroliers pendant l'été, seulement en partie "compensée par une hausse de 9% des revenus opérationnels". Northwest Airlines avait annoncé la semaine dernière une perte nette de 317 millions de dollars, due à un dysfonctionnement de son programme de couverture des achats de carburant.

Le syndicat des machinistes IAM, qui regroupe 12.500 employés de Northwest, a souligné pour sa part que la fusion mettrait en commun plus de 28,8 milliards de dollars de dette combinée, dénonçant une opération qui permettrait aux cadres dirigeants de se "remplir les poches". Un responsable de IAM, Robert Roach, a promis d'oeuvrer à syndiquer un plus grand nombre encore de salariés dans la société fusionnée: "les jours où Delta pouvait fouler aux pieds ses employés touchent à leur fin", a-t-il dit.

Northwest a annoncé par ailleurs qu'elle avait obtenu une ligne de crédit de 500 millions de dollars. Cette facilité, consentie par Citigroup et Morgan Stanley, court jusqu'à 2011.

(source AFP)

Source : http://www.lesechos.fr/info/transport/300305296.htm?xtor=RSS-2059

Fusion delta northwest airlines flyintelligence

mercredi 29 octobre 2008

Lufthansa lance un avertissement sur ses résultats

Source : Les Echos/ AFP

"La compagnie aérienne allemande est affectée par le ralentissement économique mondial et les cours élevées du pétrole depuis plusieurs mois.

Lufthansa a abaissé ses prévisions de résultat d'exploitation pour 2008 de 1,1 milliard d'euros, contre 1,38 milliard d'euros jusqu'à présent, selon un communiqué de la première compagnie aérienne allemande. Le second transporteur européen, dérrière Air France-KLM, a enregistré sur les neufs derniers mois un bénéfice d'exploitation en baisse de 9,3% à 984 millions d'euros.

L'envolée des prix du pétrole jusqu'à l'été n'a pu être totalement compensée par l'activité, a expliqué la première compagnie aérienne allemande. Le bénéfice net sur les neuf premiers mois s'établit à 551 millions d'euros, contre 1,6 milliard l'an dernier sur la même période. Cependant le résultat 2007 avaient profité de facteurs exceptionnels liés à l'acquisition par Lufthansa de la compagnie Swiss, et de la vente de ses parts du voyagiste britannique Thomas Cook.

Lufthansa a donc rejoint le discours de ses principaux concurrents européens. Vendredi, Air France-KLM a estimé qu'il lui sera "très difficile" d'atteindre son résultat d'exploitation d'un milliard d'euros pour l'exercice en cours, "compte tenu de la conjoncture économique", et a annoncé un plan d'économies supplémentaires. British Airways, dont le trafic passager est en baisse depuis plusieurs mois, a également justifié début octobre ses mauvaises performances par le contexte économique défavorable.

Les chiffres annoncés mardi par Lufthansa sont inférieurs aux prévisions d'un panel d'analystes interrogés par l'agence financière Dow Jones Newswires. Ces derniers avaient parié sur une "légère révision à la baisse" de l'objectif 2008 de la compagnie. Le titre Lufthansa a été immédiatement sanctionné par les marchés. Celui-ci a chuté de 8,71% à 9,43 euros à la clôture de la Bourse de Francfort, alors que l'indice Dax a pourtant bondi de 11,28% à 4.823,45 points. "Nous ne sommes qu'au début de la récession", selon l'analyste Robert Heberger de Merck Finck, interrogé par l'AFP. Selon lui, la politique d'acquisition de Lufthansa pourrait s'avérer négative aux yeux des marchés effrayés par toute éventualité de coûts supplémentaires. Après ses rachats de Swiss et Brussels Airlines, Lufthansa est désormais seule en lice dans l'acquisition de 41,56% du capital de la compagnie autrichienne Austrian Airlines (AUA) détenus par l'Etat autrichien. (Source AFP)."


Source : http://www.lesechos.fr/info/transport/300304785.htm?xtor=RSS-2059

Lufthansa / crise financière / flyintelligence


mardi 28 octobre 2008

La baisse de l'euro, fausse aubaine pour les entreprises

Source : Les Echos

"Le rapatriement massif de capitaux vers les Etats-Unis provoque une remontée du dollar et une chute de l'euro. Un rééquilibrage attendu par les entreprises européennes qui risquent cependant de ne pas profiter, autant qu'elles le voudraient, de cette soudaine dépréciation.

La crise est en train de provoquer les réajustements de taux de change que l'Union européenne appelle de ses voeux ces derniers mois sans la moindre efficacité : l'euro a perdu près d'un quart de sa valeur depuis le 15 juillet dernier, lorsqu'il culminait à 1,6038 dollar, le yen est grimpé à son plus haut niveau contre le dollar depuis 13 ans, et le billet vert s'apprécie à l'égard de bon nombre de devises du monde émergent et d'Asie. « La hausse du dollar est à rechercher dans le phénomène de rapatriement des capitaux de tous les marchés qui sont devenus risqués, comme ceux des pays émergents ou des «commodities» vers des valeurs sûres : les obligations souveraines des Etats-Unis », explique René Defossez, stratégiste chez Natixis. Le dollar, valeur refuge, alors que les Etats-Unis sont à l'origine de la crise financière et que la récession s'y est installée ? « Oui, comme à chaque fois que la volatilité s'empare des marchés. Les investisseurs se ruent sur les bons du Trésor américain », confirme l'économiste, qui ajoute que la dette publique des Etats-Unis est en train de se substituer à la dette privée qui s'y était développée ces dernières années. L'Etat prend la place des émetteurs privés.

"Correction exceptionnelle "

L'appréciation du dollar n'est pas précisément une bonne nouvelle pour une économie qui comptait sur la faiblesse de sa monnaie pour favoriser ses exportations et alimenter sa croissance. Même s'il est incapable de dire combien de temps durera cette épisode, René Defossez confirme qu'il s'agit d'une parenthèse, liée à l'incertitude ambiante. « Structurellement, le dollar est orienté à la baisse, du fait d'un déficit courant qui ne se contracte même pas en période de récession. »

En attendant, la correction de l'euro est jugée « exceptionnelle » par Véronique Riche-Flores, économiste à la Société Générale. « Jamais l'euro n'a subi de fluctuations aussi sévères dans une période aussi courte. Il a chuté de 14 % en quatre semaines. » Un repli accentué par une conjoncture qui s'annonce désastreuse pour 2009. L'annonce faite hier par Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE) d'une baisse imminente de ses taux directeurs n'est pas faite pour attirer des investisseurs frileux.

Dans l'absolu, la baisse de l'euro est une bonne chose pour l'économie européenne, comme en atteste la satisfaction de l'organisation patronale BusinessEurope. La baisse de l'euro « est évidemment positive pour les exportations », a déclaré Philippe de Buck, le directeur général de l'organisation qui avait dénoncé il y a un an le « niveau douloureux de l'euro pour les entreprises européennes », lorsqu'il dépassait le seuil de 1,40 dollar. Mais il y a fort à parier que les entreprises européennes ne pourront pas tirer tout le profit de cette situation. D'abord « parce qu'elles ne vont pas faire beaucoup d'investissement, compte tenu de leur difficulté à se financer », note Clemente De Lucia, économiste à BNP Paribas. Ensuite parce que la demande mondiale risque d'être particulièrement faible au cours des prochains mois.

CATHERINE CHATIGNOUX"
Source : http://www.lesechos.fr/info/marches/4790365.htm?xtor=RSS-2059

EADS Boeing Dollar competitivite flyintelligence

lundi 27 octobre 2008

EADS offrirait 1,8 milliard pour les 21% d'Alcatel dans Thales

Selon une information rapportée par l'AFP, lundi 27 octobre, EADS a fait début octobre une offre à 44 euros par actions pour la participation de 20,8% d'Alcatel-Lucent dans Thales. Exprimée le 3 octobre, cette offre comportait une prime de près de 9 euros sur le cours de l'action à l'époque, et valorisait la participation d'Alcatel à 1,81 milliard d'euros.
Pour l'instant, l'équipementier en télécoms n'a pas répondu à cette offre. Son bloc de titres Thales est également convoité par Dassault Aviation, qui a affirmé son intérêt mi-octobre "s'il s'avérait disponible à la vente". Dassault Aviation avait annoncé convoiter le bloc de titres Thales détenus par Alcatel-Lucent L'équipementier télécoms avait "pris acte" de l'intérêt exprimé par Dassault Aviation, tout en précisant qu'il examinerait "toutes les options stratégiques possibles dans le meilleur intérêt de ses actionnaires".
Selon le site du Nouvel Observateur, Dassault compte acheter sa participation au prix du marché, soit 1,2 milliard d'euros, et son offre aurait provoqué l'ire du patron d'EADS (actionnaire à 46% de Dassault), Louis Gallois, qui aurait envoyé une lettre à son P-DG en lui reprochant d'avoir rendu public son intérêt pour Thales sans convoquer de conseil d'administration."

Source : http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20081027.CHA7820/eads_offrirait_18_milliard_pour_les_21_dalcatel_dans_th.html

Investissement, stratégie d'entreprise, flyintelligence

Austrian Airlines : Air France officiellement plus en course



Air France n'est plus en lice pour racheter Austrian Airlines (AUA). C'est ce qu'a annoncé, lundi 27 octobre, Peter Michaelis, le président de la holding publique ÖIAG, qui détient 41,56% du capital. "Nous partons du principe que le mandat de privatisation existant va être prolongé de deux mois et Air France/KLM ne serait ainsi plus dans la course", a-t-il expliqué.

Un quart de la compagnie sous contrôle autrichien

Ne resteraient plus donc en lice que l'allemande Lufthansa et la russe S7. La première nommée est la seule à avoir soumise une offre pour l'instant, en l'occurrence 1 euro symbolique pour les 41,56% du capital.
Le gouvernement autrichien avait initialement donné à ÖIAG mandat de vendre pour le 28 octobre, soit mardi, dans le cadre d'une procédure de privatisation accélérée. La principale condition fixée à cette procédure est que 25% de la compagnie reste sous contrôle autrichien.
Endettée à hauteur de 900 millions d'euros, AUA prévoit jusqu'à 125 millions de pertes cette année."

Source : http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/
20081027.CHA7800/austrian_airlines__air_france_officiellement_plus_en_co.html


"Les PME ont besoin d'activité"

27 octobre 08 - Gifas - Les Echos.

"Exprimant son point de vue dans la page "Idées" des Echos, Jérôme Frantz, directeur général de France Electrolyse, estime que les PME ont moins besoin de trésorerie que d'activité. "On parle beaucoup de banques, on nous assène des plans de sauvetage globaux, écrit-il "pendant ce temps les entreprises ont vu leurs chiffres d'affaires diminuer" de mois en mois. Moins "10% en juin, 15% en septembre et 20% début octobre". Il poursuit "Oséo ne pourra à lui seul résoudre les problèmes et traiter les milliers de dossiers qui vont lui tomber dessus". Le problème, affirme t-il "n'est pas seulement celui du crédit, -même s'il est important-, c'est aussi devenu celui d'une grave crise d'activité". En particulier chez les sous-traitants."


PME, innovation, investissement


La compagnie Emirates Airlines attend deux autres Airbus A380 d'ici la fin 2008

Source : Challenges

"La compagnie Emirates Airlines, qui a pris livraison de son deuxième Airbus A380, a annoncé dimanche qu'elle attendait deux autres avions géants du constructeur européen d'ici la fin de l'année, l'un en novembre, l'autre en décembre.

Le deuxième A380, en provenance de Hambourg (Allemagne) et livré vendredi, devait initialement arriver à Dubaï en septembre.

Avec 58 commandes fermes d'A380, Emirates Airlines est le plus important client de cet avion gros porteur.

Au total, Airbus n'a livré que huit des 12 A380 qu'il prévoyait de fournir cette année. Le programme de développement de cet appareil a été retardé par des dysfonctionnements d'ordre technique et de communication remontant à 2005. AP"

Source : http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/
20081026.FAP2561/la_compagnie_emirates_airlines_attend_deux_autres_airbu.html

Airbus / A380 / flyintelligence

L'A380 d'Airbus a transporté 700.000 passagers en un an

Source : Challenges

"Plus de 200 exemplaires du très gros porteur ont été commandés par 17 clients.

L'A380 d'Airbus fête sa première année de mise en service. Selon des chiffres dévoilés, samedi 25 octobre, par l'avionneur européen, le très gros porteur, lancé il y a douze mois tout juste, a transporté 700.000 passagers depuis son lancement par Singapore Airlines. L'avion a volé pendant 15.000 heures, sur 1.600 vols commerciaux.
"Cet anniversaire [...] prouve qu'avec de la persévérance, beaucoup de travail et une étroite coopération avec les compagnies aériennes, l'A380 tient pleinement ses promesses", a estimé Tom Enders, le président d'Airbus.

Neuf exemplaires livrés

Neuf exemplaires de l'avion géant, le seul à proposer un double pont sur toute sa longueur et une capacité de 500 à 840 places selon les aménagements, ont déjà été livrés: six à Singapore Airlines, un à la compagnie australienne Qantas et deux à la compagnie du Golfe Emirates, qui a réceptionné son deuxième exemplaire vendredi. Le planning des livraisons a dû être modifié à quatre reprises en raison des difficultés de coordination entre les usines du groupe: sa dernière mouture prévoit d'atteindre 13 livraisons à la fin de l'année (1 en 2007 et 12 en 2008) auxquelles s'ajouteront 21 livraisons en 2009 et de 30 à 40 en 2010. 202 exemplaires de l'A380 ont été commandés par 17 clients."


Source :
http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/
20081027.CHA7794/la380_dairbus_a_transporte_700.000_passagers_en_un_an.html

A380 / Airbus / flyintelligence

EADS : 6ème séance de hausse consécutive !

Source: boursier.com

"(Boursier.com) -- La chute rapide de l'Euro à un plus bas de deux ans face au Dollar, sous les 1,25 en séance ce vendredi, aura largement profité au titre EADS cette semaine. La valeur aligne ainsi une 6ème séance de hausse consécutive, en progression de 4% à 11 euros, après un passage en séance sous les 10 euros en pleine tourmente boursière ce midi !

On a appris cette semaine aussi que l'avionneur Airbus pourrait mettre les bouchées doubles pour soutenir ses clients. Cette aide au financement est destinée à soutenir les ventes d'avions civils et à maintenir le rythme des livraisons dans un contexte où les compagnies ont du mal à trouver crédit auprès de leurs banquiers habituels."


Source : http://www.boursier.com/vals/FR/eads-6eme-seance-de-hausse-consecutive-news-305186.htm

Parité euro / dollar / compétitivité / www.flyintelligence.com

Eads : Pourrait installer un siège unique à Toulouse

Source : tradingsta

"EADS envisage de se doter d'un siège unique à Toulouse, rapportent lundi matin Les Echos. Ce nouveau siège remplacerait les deux que le groupe possède actuellement à Paris et Munich.

Le projet, initié par Louis Gallois, directeur général d'EADS, aurait été évoqué lundi dernier au comité d'entreprise européen du groupe.

« A ce stade, il ne s'agirait toutefois que d'une simple piste de réflexion et aucune date n'a été avancée », précise le quotidien.

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Eads / airbus / délocalisation / sous traitant / flyintelligence

vendredi 24 octobre 2008

Boeing confirms strike could cause further 787 delays

Source : Stephen Trimble -Flight Global

"Boeing last week confirmed that the long-running strike by its machinists will cause an even longer schedule delay for the 787 than previously acknowledged, but has yet to detail the exact changes to the timings for the airframer's first flight and deliveries.

Speaking during a briefing last week about its third quarter results, Boeing executives slightly adjusted expectations about the 787 schedule, with chairman and chief executive Jim McNerney saying that the delay from the eight-week-old strike will cause a "slightly" longer schedule slip than "day-for-day" forecast previously given. "We estimate day-for-day or a little bit more," McNerney says.

Boeing's 787 general manager Pat Shanahan had first predicted a day-for-day slip caused by any strike by the machinists in June this year. Boeing chief financial officer James Bell says that a ramp-up period would be necessary after the machinists returned before full production is restored.

Boeing's official target is to fly the a 787 in the fourth quarter of this year, with first delivery to launch customer All Nippon Airways in the third quarter of 2009. Both dates represent a 15-month delay from the original schedule. As Boeing management sat down with the union for renewed talks last week, the strike had been running for around 50 days, so both of those dates have slipped by at least as much.

Boeing's scattered 787 production system had finally caught up with the revised programme schedule by the time the strike began on 6 September, McNerney says. Since then, the "gating has become now the assembly of the early airplane in our factory"."

Source : Flight global


Boeing / 787 / strike / Flyservices / Flyintelligence

Finmeccanica: accord de partenariat industriel avec Mubadala (Abou Dhabi)

Source :AFP

"Le groupe italien d'aéronautique et de défense Finmeccanica et le fonds d'investissement d'Abou Dhabi, Mubadala, ont annoncé lundi dans un communiqué la signature d'un accord de partenariat pour la production de pièces aéronautiques en composite dans une usine d'Abou Dhabi.
Par ailleurs, interrogé au cours d'une conférence de presse, le PDG de Finmeccanica, Pier Francesco Guarguaglini, a indiqué que le groupe italien pourrait évaluer une entrée dans son capital de Mubadala, si l'occasion se présentait.
"Nous n'avons pas parlé de leur entrée dans le capital" mais "je ne l'exclus pas. S'ils le demandent, nous l'évaluerons", a-t-il déclaré, cité par l'agence Radiocor.
Selon le communiqué commun, "Finmeccanica et Mubadala collaboreront pour réaliser des composants aéronautiques en matériaux composite pour le secteur civil dans la nouvelle usine d'Abou Dhabi".
Mubadala a annoncé en début d'année la construction à Abou Dhabi d'une usine de pièces en composite pour l'industrie aéronautique, qui doit entrer en service en 2010.
A travers sa filiale Alenia, le groupe italien "fournira de la technologie, de l'assistance technique, de la formation spécialisée et transfèrera de l'activité pour la réalisation d'aérostructures en composite à la nouvelle usine", poursuit le communiqué.
En outre, Finmeccanica aidera Mubadala à obtenir les certifications internationales pour ce nouveau site.
Aucun montant n'a été communiqué par les deux sociétés pour ce partenariat qui démarre cette année et atteindra son plein régime en 2011.
"La stratégie commerciale de Mubadala, dont le but est de faire croitre l'industrie aérospatiale dans l'émirat d'Abou Dhabi pour en faire un des principaux acteurs au niveau mondial avance rapidement et Finmeccanica contribue à ce projet avec sa capacité technologique très innovante", a commenté le patron de l'exploitation de Mubadala, Walid Al Mokarrab Al Mouhairi, cité dans le communiqué.
Pour Finmeccanica, "cet accord fait partie de notre stratégie de développement de nouvelles alliances et de consolidation de notre présence internationale, en particulier au Moyen-Orient", a indiqué de son côté M. Guarguaglini, toujours dans le communiqué.
Mubadala avait annoncé en juillet qu'il allait produire dans cette nouvelle usine des pièces pour Airbus, un accord qui devrait générer des revenus de plus de 1 milliard de dollars sur dix ans pour le fonds et qui a donné un véritable coup de pouce aux ambitions de l'émirat dans l'aéronautique."

Source : AFP


Fonds d'investissements - Partenariat stratégique - flyintelligence

jeudi 23 octobre 2008

FINMECCANICA. L'acquisition pour 5,2 milliards de dollars

Source : Les Echos

"L'acquisition pour 5,2 milliards de dollars de l'électronicien de défense américain DRS Technologies est désormais bouclée, a annoncé hier le groupe italien. Ce dernier avait initialement proposé 75 dollars par action, mais la surenchère de Thales (qui offrait 85 dollars) l'a obligé à remonter à 81 dollars."

Finmeccanica DRS technologies flyintelligence

Airbus confirme un soutien financier accru à ses clients en 2009

Source : Les Echos

"Le constructeur aéronautique de Toulouse va aider ses clients à trouver des sources de financement pour assurer les achats d'avions neufs. Les compagnies aériennes américaines et indiennes sont particulièrement visées par ces mesures.

Airbus va aider ses clients à financer leurs commandes d'avions en 2009 s'ils ont des difficultés à trouver des crédits bancaires, a indiqué mercredi à l'AFP le directeur général de l'avionneur européen Fabrice Brégier, confirmant une information du Financial Times.

Interrogé en marge d'une cérémonie de remise de diplômes à l'école supérieure de commerce de Toulouse, Fabrice Brégier a toutefois refusé de confirmer le chiffre de "2 milliards d'euros en 2009", avancé mercredi par le quotidien d'affaires britannique, qui évoquait un "doublement". "Je ne sais d'où ils sortent ce chiffre", a-t-il déclaré. Selon Fabrice Brégier, "il y a pas mal de compagnies qui continuent à avoir besoin des avions et qui ont des difficultés à boucler leur tour de financement (...) L'idée est de voir comment en accompagner certaines de façon temporaire". "Nous ne sommes pas des banques, nous n'allons pas nous substituer à elles, mais nous pouvons participer à une partie du montage financier", a souligné le directeur général d'Airbus.

"Il n'y a plus d'argent sur le marché, mais les banques savent qu'elle financent un bien qu'elles pourront remettre sur le marché. Lorsque la crise financière sera passée, il y aura de l'argent pour financer des avions plus que pour des opérations beaucoup plus spéculatives", a-t-il estimé. "Nous avons déjà fait du financement de vente après le 11 septembre 2001, pour maintenir un niveau correct en soutenant nos clients. Il y a eu 18 mois difficiles, mais on a pu revendre ensuite nos créances, nous n'avons pas perdu d'argent, ce n'était pas de l'argent mal placé", a-t-il rappelé." Suite...


Stratégie / Airbus / sous traitants / operateurs / flyintelligence

mercredi 22 octobre 2008

Christine Lagarde annonce la cession par l'État de 8% du capital d'Aéroports de Paris pour sceller l'alliance de ce dernier avec Schiphol Group, le ge

Source : Minefe

"Le conseil d’administration d’Aéroports de Paris et le conseil de surveillance de Schiphol Group, le gestionnaire de l’aéroport d’Amsterdam, ont approuvé un projet de partenariat industriel entre les deux groupes.

À travers leur projet d’alliance, Aéroports de Paris et Schiphol Group visent à tirer profit de leur expérience commune pour accroître leur compétitivité dans le secteur aéroportuaire. Cette ambition s’appuie sur la combinaison des savoir-faire des deux groupes pour améliorer la qualité des services offerts à l''ensemble de leurs clients, sur le développement des connections entre les deux hubs et sur des économies d’échelle et des complémentarités relatives à certaines de leurs activités.

Les deux groupes entendent sceller ce partenariat par un échange de participations au terme duquel Schiphol Group pourrait acquérir 8 % du capital d’Aéroports de Paris auprès de l’État français, au prix de 67 € par action pour un montant d’environ 530M €, et Aéroports de Paris pourrait acquérir 8 % du capital de Schiphol Group par augmentation de capital réservée pour un montant d’environ 370M €.

Une structure de gouvernance équilibrée accompagnera le projet des deux sociétés. Schiphol Group bénéficiera de deux membres au conseil d''administration d''Aéroports de Paris qui comportera 18 membres à compter de l’assemblée générale statuant sur les comptes 2008 et Aéroports de Paris bénéficiera d’un membre au conseil de surveillance de Schiphol Group qui sera porté à 8 membres.

Christine Lagarde, ministre de l’Économie, de l’industrie et de l’emploi apportera son entier soutien à ce projet d''alliance entre deux des plus importants groupes aéroportuaires européens qui permettra de créer un double hub de premier plan et accompagnera le développement d’Air France-KLM et de son alliance SkyTeam.

À l’issue de cette opération l’État détiendra plus de 60 % du capital d’Aéroports de Paris et entend rester actionnaire majoritaire de l’entreprise.

Ce projet fera, dans les prochaines semaines, l''objet des consultations et autorisations nécessaires conformément à la législation en vigueur. La Commission des participations et des transferts sera saisie pour donner son avis conforme sur les termes de l''opération."

Source: http://www.minefe.gouv.fr/discours-presse/discours-communiques_finances.php?
type=communique&id=2086


Aeroport / coopétition / rapprochement industriel : Flyintelligence

Finmeccanica : l'Etat italien s'engage à hauteur de 250 millions d'euros pour l'augmentation de capital

Soutien d'Etat à Finmeccanica

Sources : Les Echos / AFP

"Rome va participer à l'augmentation de capital de Finmeccanica, afin de financer le rachat de l'américain DRS, et détiendra 30,2% de son capital après l'opération.

L'Etat italien va participer à hauteur de 250 millions d'euros à l'augmentation de capital lancée par Finmeccanica, afin de financer le rachat de l'américain DRS, et détiendra 30,2% de son capital après l'opération, a annoncé lundi le groupe d'aéronautique et de défense. "Le ministère de l'Economie italien a informé Finmeccanica de son engagement à souscrire 31.249.998 nouveaux titres de Finmeccanica pour un montant d'environ 250 millions d'euros", dans le cadre de l'augmentation de capital d'1,2 milliard d'euros lancée par le groupe, indique le communiqué. Al'issue de l'opération, le ministère, qui détient actuellement 32,4% de Finmeccanica, disposera d'une part de 30,2%.

Finmeccanica avait conclu en mai un accord pour racheter le groupe américain d'électronique de défense DRS Technologies, pour environ 5,2 milliards de dollars, dont 1,2 milliard de dollars de reprise de dette. (Source AFP)."



Patriotisme économique / soutien aux entreprises /stratégie de puissance : www.flyintelligence.com

Espace : L'Allemagne en passe de prendre le leadership en Europe

Source : Les Echos

"Budget.La France abandonnant à l'Allemagne son leadership européen en matière d'espace? Ce pourrait être le fait marquant du Conseil des ministres de l'Agence spatiale européenne (ESA), fin novembre à La Haye."

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mardi 21 octobre 2008

Le rêve américain de Mecachrome tourne au cauchemar

Source : les Echos

"Depuis son introduction, l'action Mecachrome a perdu 98% de sa valeur.Le titre Mecachrome se négociait à 25cents hier en cours de séance à la Bourse de Toronto. Un score catastrophique. L'action de ce fondeur de précision pour l'industrie automobile et aéronautique d'origine française a perdu 98%" La suite sur les Echos.

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samedi 11 octobre 2008

Airbus dévance Boeing malgré la crise

Source : TLT TV toulouse



Source : TLT TV toulouse

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Aero-TV At NBAA2008


Source : Aero-Tv / dailymotion


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L’aviation commerciale déboussolée

Source : Aeromorning

La crise économique et financière va inévitablement frapper les transports aériens. Dans quelle mesure ? Il est trop tôt pour le dire.


"Le tsunami financier qui déferle sur le monde, n’épargnant personne sur son passage, risque-t-il de porter un coup fatal à l’industrie des transports aériens ? C’est peu probable. En revanche, il est d’ores et déjà certain que la plupart des compagnies, grandes et petites, risquent de souffrir durablement d’une sérieuse baisse de régime. Reste le fait qu’il est actuellement impossible de procéder à une analyse sérieuse de la situation, faute d’éléments d’appréciation suffisamment précis et détaillés.
Idéalement, en effet, il faudrait disposer de statistiques de trafic établies en temps réel, ce qui n’est techniquement pas possible. D’où un décalage de plusieurs semaines entre les faits bruts et leur traduction en colonnes de chiffres. Du coup, il est actuellement impossible de disposer de chiffres qui illustrent et permettent de mesurer le tassement de la demande perçu ces jours-ci. De plus, les premières indications relatives au mois de septembre sont contradictoires sans refléter pour autant les conséquences des événements les plus récents.
Certaines données fragmentaires n’en sont pas moins instructives, à condition d’être traitées avec prudence. Ainsi, on sait déjà qu’en septembre, le trafic d’Air France a progressé d’un modeste 0,5% alors que la capacité offerte était accrue de 2,2%. D’où un coefficient d’occupation en recul de près d’un point et demi, à 80,9%. Apparemment, British Airways et Lufthansa, les deux autres piliers européens, sont logés à la même enseigne.
Sachant qu’Air France témoigne d’un grand savoir-faire en matière de gestion de capacité et joue constamment la prudence, on remarque d’autant plus que ses planificateurs ont été pris de court. Et cela avant même la brusque montée en puissance de la crise. En revanche, il faut souligner que le coefficient d’occupation de près de 81% tient de la gestion quasi idéale, d’autant que la recette unitaire moyenne –c’est une surprise- se comporte bien.
Parallèlement, les low-cost souffrent financièrement (elles sont davantage dépendantes du prix du kérosène) mais s’arrogent de nouvelles parts de marché, cela à un rythme effréné. En septembre, le nombre de passagers transportés par EasyJet a fait un bond en avant de 22,1% tandis que Ryanair enregistrait une progression de 20%. Ce n’est pas une surprise et, quoi qu’en dise certains dirigeants de compagnies «traditionnelles», la basse conjoncture ne peut que favoriser les tenants des petits prix.
Il s’agit en effet de logique pure et dure. Dès l’instant où la conjoncture se dégrade (un euphémisme, ces jours-ci !), se serrer la ceinture devient une nécessité, un automatisme. La recherche systématique des tarifs les plus bas tourne alors à l’obsession, y compris dans le cadre de déplacements professionnels. D’où le nouveau bond en avant des deux grandes compagnies discount européennes qui, à elles deux, transportent maintenant 99 millions de passagers par an. Avec un pétrole retombé à moins de 90 dollars le baril, elles peuvent espérer le retour à la profitabilité sans relever significativement leurs tarifs, cela tout en bénéficiant d’une clientèle complémentaire susceptible d’être fidélisée.
Bien qu’il s’agisse d’informations largement dépassées dès leur publication et avant même d’être analysées, on retiendra que le trafic des compagnies membres de l’AEA a augmenté d’un petit 2% au cours du premier semestre. Outre-Atlantique, dans le même temps, les compagnies ATA ont enregistré un recul de 1,1% sur le réseau intérieur américain mais, en revanche, ont progressé de 5,1% à l’international. Bien leur en prend de miser sur le long-courrier, où l’avion est irremplaçable. Si les Américains étaient audacieux, sans doute réinventeraient-ils le train.
Pierre Sparaco - AeroMorning"

Source : http://www.aeromorning.com/chroniques.php?ch_id=408


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mercredi 8 octobre 2008

TAM s’apprête à intégrer Star Alliance

Source : Aerocontact.com

"L’annonce est imminente. TAM devrait dévoiler le 7 octobre quelle alliance elle va intégrer. Etant donné les liens de la compagnie brésilienne avec TAP Portugal et United Airlines, il devrait s’agir de Star Alliance.

TAM deviendrait ainsi le vingt-deuxième membre de la plus grosse alliance mondiale de compagnies aériennes. Grâce à elle, Star Alliance retrouverait un pied-à-terre en Amérique du Sud, presque deux ans après le départ de l’ancienne Varig.

Au moins trente-cinq nouvelles destinations s’ajouteraient au réseau de l’alliance : trente au Brésil, une en Argentine, deux en Bolivie et autant au Paraguay, ces deux derniers pays n’étant actuellement pas desservis par des compagnies membres.

Le seul doute quant au choix de Star Alliance par TAM tient à ce que la compagnie brésilienne est également liée à Air France, leader de SkyTeam, par un accord de partage de code. Mais celui-ci doit se terminer le 26 octobre prochain, avec l’entrée en vigueur du programme hiver 2008-2009. GOL a d’ailleurs amorcé un timide rapprochement avec la compagnie française en signant un accord interligne il y a quelques mois."


Source :
http://www.aerocontact.com/actualite_aeronautique_spatiale/ac-tam-s-apprete-a-integrer-star-alliance~07370.html

Egalement : http://www.flyintelligence.com

Air France fête ses 75 ans d'existance

"Le 7 octobre 2008, Air France célèbre ses 75 ans et commémore le chemin parcouru depuis 1933, année de sa naissance, qui lui permet de figurer aujourd’hui parmi les plus grandes et prestigieuses compagnies aériennes du monde.

Air France propose sur son site institutionnel 10 vidéos retraçant chacune un volet de son histoire. Les vidéos mêlent des séquences d’hier et d’aujourd’hui. De plus, le site airfrancelasaga retrace à travers des images d’archives toute l’histoire de la Compagnie.

Dans les années 1950, Air France proposait le plus long réseau du monde et dans les années 1960, introduisait dans sa flotte les premiers jets comme la Caravelle ou le Boeing 707. En 1970, Air France était une des premières compagnies à mettre en ligne le plus gros avion commercial au monde, le Boeing 747.

Dans les années 1990, Air France, face à une concurrence accrue, se redressait : le hub de Paris-Charles de Gaulle était créé, le réseau et la flotte rationalisés, les produits au sol et en vol repensés.

Au début des années 2000, Air France traversait et surmontait une série de crises affectant l’ensemble du secteur aérien, comme les attentats du 11 septembre et l’épidémie de SRAS en Asie.

En 2004, Air France et KLM fusionnaient pour devenir le premier transporteur aérien mondial en termes de chiffres d’affaires. Cette fusion annonçait la restructuration en cours du ciel européen.

Air France a également imprimé au cours du temps l’image d’une compagnie reflétant l’art de vivre à la française : confort et aménagement des cabines, gastronomie et design de la vaisselle, savoir-faire et discrétion du service à bord, et élégance des hôtesses de l’air dont les uniformes ont été dessinés par Dior, Balenciaga ou encore Christian Lacroix. "



Source: http://www.aeronautique.ma/Air-France-fete-ses-75-ans-d-existance_a972.html

dimanche 5 octobre 2008

Lancement du 7e appel à projets de R&D du Fonds Unique Interministériel

(Aerospace-valley.com)

Le 7ème appel à projets du Fonds Unique Interministériel de soutien aux projets de R&D des pôles de compétitivité a été lancé le 24 septembre 2008. Les dossiers sont à déposer en ligne sur le site www.competitivite.gouv.fr avant le 28 novembre 2008 à 12H00. Le cahier des charges de l'appel à projets se trouve sur ce même site. Cet appel à projets n'est pas ouvert aux projets structurants, tels plateformes d'équipements ou de services en accès ouvert, qui feront l'objet d'un appel à candidatures spécifique dans les prochaines semaines.
(Aerospace-valley.com)
Pour aller plus loin : http://www.flyintelligence.com

Airbus participe à la première rencontre européenne des jeunes apprentis

(Airbus.com)

A l’occasion de la grande fête européenne de l’apprentissage les 2 et 3 octobre à Paris qui verra la rencontre de 13.000 jeunes apprentis européens au Palais Omnisports de Paris-Bercy, une délégation de 30 personnes dont une vingtaine d’apprentis issus de différents sites européens d’Airbus (français, anglais, allemands), représentera les métiers de l’industrie aéronautique.
 L’effectif d’Airbus comprend à ce jour près de 2.000 apprentis formés aux métiers de l’aéronautique, dont 272 en France, 473 en Grande-Bretagne et 1200 en Allemagne.
« Airbus déploie une politique volontariste de développement de l’apprentissage sur ses cœurs de métier, à tous les niveaux de formation, de l’opérateur à l’ingénieur. Cette politique permet d’investir sur les compétences stratégiques de l’entreprise, avec un dispositif de formation initiale parfaitement adapté aux exigences de l’industrie aéronautique » a mentionné Fabrice Brégier, Chief Operating Officer.
« Une politique particulièrement efficace, puisque cette année, un jeune salarié d’Airbus Saint-Nazaire a été nommé à 21 ans, Meilleur Apprenti de France, dans la catégorie Mécanicien Cellule Aéronef » a t-il ajouté. Dès la création d’Airbus dans les années 1970, des échanges d’apprentis ont rapidement été mis en place entre l’Allemagne et la France. C’est ensuite dans les années 2.000, qu’Airbus a instauré un programme européen pour ses apprentis, décliné en 3 étapes : sensibilisation aux échanges interculturels (600 apprentis formés chaque année), séjours à l’étranger (230 apprentis par an), et formation à l’étranger (80 apprentis par an).
 La capacité des salariés d’Airbus à travailler dans un environnement multiculturel est un facteur de succès pour l’entreprise où plus de 80 nationalités différentes sont représentées. Cet environnement est aussi un facteur de succès pour les apprentis qui bénéficient d’une expérience riche, diversifiée et inégalée au sein de la communauté aéronautique européenne.
Airbus, l’un des principaux avionneurs mondiaux dont le siège social se trouve à Toulouse est une société d’envergure internationale qui emploie quelque 56.000 personnes à travers le monde. Airbus comprend 16 sites de production, en France, en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni. Ces sites assurent la fabrication de parties complètes qui sont ensuite acheminées jusqu’aux chaînes d'assemblage final d’Airbus à Toulouse, Hambourg et dernièrement à Tianjin en Chine. En amont de ce réseau industriel s’ajoutent des bureaux d’études en Europe, en Amérique du Nord, en Russie, en Chine et en Inde. Airbus dispose aussi de filiales aux Etats-Unis, en Chine, au Japon et au Moyen-Orient. Airbus est une société EADS.
Airbus.com

Bienvenue !

bienvenue ! ce blog a pour objectif de relayer les informations du secteur de l'aéronautique.

Boeing présente son démonstrateur MQ-25 pour l'US Navy

Le drone poursuit ses essais sols. Boeing n'a pas donné aujourd'hui de date de premier vol. Source : http://boeing.mediaro...