Le constructeur canadien poursuit le développement de ses démonstrateurs PW 100 afin de convaincre les avionneurs de se lancer dans le très attendue avion régional à hélices de 90 places. Problèmes : ATR en Europe et Bombardier au Canada traînent les pieds depuis plusieurs années.
ATR est bloqué d'une part par la direction d'Airbus, propriétaire à 50% du constructeur, et d'autre part par la montagne de travail accumulée pour fabriquer et livrer ses ATR Series 600. L'outil industriel d'ATR n'est pas des plus non optimisé et d'importants ressources humaines et financières sont nécessaires pour se lancer un programme tel que le 90 sièges. Pas encore la priorité !
Quant au propriétaire, Airbus Group, ce programme ne fait pas a priori partir de sa stratégie financière et technologique (pas dans les conditions actuelles) et les sponsors internes ne sont pas si nombreux que cela. Airbus cherche sans doute des partenaires industriels (Inde?). Les italiens possédant l'autre moitié d'ATR, eux, semblent pousser pour accélérer le lancement du programme 90 sièges . Sans succès pour l'instant. Certains facteurs exogènes ne contribuent pas à changer la donne (baisse drastique du coût du kérosène diminuant la pression sur les compagnies aériennes pour moderniser leur flotte, etc...).
Côté canadien, les choses apparaissent d'autant plus mal engagées que Bombardier lutte pour la survie de sa branche aéronautique ( ou tout du moins, lutte pour conserver son indépendance). Bombardier est uniquement mobilisé dans la bonne conduite du programme CSeries et en bon financier, s'attache à rendre la mariée aussi belle que possible. Dans ce contexte, il est difficile d'imaginer Bombardier réunir d'importants fonds pour lancer un programme 90 sièges en solo. Peut être prospectent-ils à l'étranger à la recherche de partenaires financiers (en Asie).
A lire:
http://www.aerobuzz.fr/industrie/breve/pratt-whitney-canada-cherche-un
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ATR est bloqué d'une part par la direction d'Airbus, propriétaire à 50% du constructeur, et d'autre part par la montagne de travail accumulée pour fabriquer et livrer ses ATR Series 600. L'outil industriel d'ATR n'est pas des plus non optimisé et d'importants ressources humaines et financières sont nécessaires pour se lancer un programme tel que le 90 sièges. Pas encore la priorité !
Quant au propriétaire, Airbus Group, ce programme ne fait pas a priori partir de sa stratégie financière et technologique (pas dans les conditions actuelles) et les sponsors internes ne sont pas si nombreux que cela. Airbus cherche sans doute des partenaires industriels (Inde?). Les italiens possédant l'autre moitié d'ATR, eux, semblent pousser pour accélérer le lancement du programme 90 sièges . Sans succès pour l'instant. Certains facteurs exogènes ne contribuent pas à changer la donne (baisse drastique du coût du kérosène diminuant la pression sur les compagnies aériennes pour moderniser leur flotte, etc...).
Côté canadien, les choses apparaissent d'autant plus mal engagées que Bombardier lutte pour la survie de sa branche aéronautique ( ou tout du moins, lutte pour conserver son indépendance). Bombardier est uniquement mobilisé dans la bonne conduite du programme CSeries et en bon financier, s'attache à rendre la mariée aussi belle que possible. Dans ce contexte, il est difficile d'imaginer Bombardier réunir d'importants fonds pour lancer un programme 90 sièges en solo. Peut être prospectent-ils à l'étranger à la recherche de partenaires financiers (en Asie).
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http://www.aerobuzz.fr/industrie/breve/pratt-whitney-canada-cherche-un
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