Revue de presse sur les programmes et grandes sociétés de l’aéronautique

lundi 9 novembre 2009

Dassault dément avoir baissé le prix du Rafale au Brésil

"Citant des "bonnes sources", Libération indique que le constructeur aéronautique aurait accepté de réduire de 40% le prix de son avion de combat.

Dassault Aviation a finalement démenti en fin de matinée les informations de presse selon lesquelles le groupe aurait baissé le prix de son Rafale pour remporter la vente de 36 de ses avions de chasse à l'armée brésilienne.

Citant des "bonnes sources", Libération indique dans ses colonnes que le constructeur aéronautique aurait accepté de réduire de 40% le prix de son avion de combat tandis que Nicolas Sarkozy s'était engagé à faire baisser le prix du chasseur lors de sa visite au Brésil en septembre.

"Ces informations sont fausses", a fait savoir un porte-parole de Dassault Aviation. "Nous n'avons pas l'habitude de négocier sur la place publique".

Le constructeur aéronautique français Dassault est en compétition pour fournir 36 avions de chasse Rafale au Brésil.

Selon la presse brésilienne cité Llibération, le groupe français avait soumis à l'origine à l'armée de l'air brésilienne un prix de vente de 98 millions d'euros l'unité, soit beaucoup plus que les modèles F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing et du Gripen NG du suédois Saab, aussi en compétition pour remporter ce contrat.

Le gouvernement brésilien a exprimé sa préférence pour le Rafale en raison des transferts de technologie sans précédent concédés par la France - et confirmés par le président Nicolas Sarkozy à son homologue Luiz Inacio Lula da Silva - mais les négociations se poursuivent néanmoins avec les deux autres constructeurs. Un groupe d'experts de l'armée de l'air doit désormais finaliser son rapport technique sur les trois avions. L'annonce formelle du vainqueur aura lieu "à une date qui n'a pas encore été fixée", a souligné l'armée de l'air." Les Echos

Rafale au Brésil : première officialisation de la décision prévue pour la mi-décembre

"Deux mois après la visite du président de la République, Nicolas Sarkozy, le Brésil n'a toujours pas officialisé la préférence dont le président Lula avait alors gratifié le Rafale dans l'appel d'offres portant sur l'achat de 36 avions de combat..." Les Echos

mardi 3 novembre 2009

70% of JAL, ANA domestic routes in red

" More than 70 percent of domestic routes operated by Japan Airlines Corp. and All Nippon Airways Co. are losing money, according to transportation statistics.

The figure is based on whether the routes have a seat occupancy rate of 60 percent, which is regarded as the minimum level for profitability in the airline industry.

The airlines' statistics showed that 193, or 70.43 percent, of their 274 routes had occupancy rates below 60 percent from April to August this year.

Even among the 70 normally highly profitable routes to and from Haneda Airport in Tokyo, 50 had occupancy rates under 60 percent during the five-month period.

In the same period last year, 47.85 percent of the airlines' 274 routes were operating in the red.

The two airlines currently plan to scrap 34 money-losing routes. But since passenger numbers have plunged by about 4.3 million from the same period last year due to the recession and other reasons, more routes could be abolished.

The airlines cannot blame low seat occupancy rates for all of their woes. Some routes with high occupancy rates still struggled due to high operating costs, while other routes were in the black despite low occupancy rates.

Of the 151 routes operated by JAL's seven group airlines, including JAL Express Co., only 42 had occupancy rates exceeding 60 percent.

The JAL route between Haneda and Ishigaki Airport in Okinawa Prefecture had the highest occupancy rate, at 91.6 percent.

Of the 109 JAL routes below the break-even point, 31 were in the range between 40 percent and 50 percent, while five were less than 40 percent.

According to officials of the Ministry of Land, Infrastructure, Transport and Tourism, the two airlines have been using profits from Haneda Airport routes to offset deficits from routes to remote islands and those linking smaller airports.

But in the latest period, only 10 of JAL's 35 Haneda routes had occupancy rates above 60 percent.
JAL plans to scrap 29 routes by the end of fiscal 2011. Of them, 10 fill up less than half of the seats on average, including the Chubu-Hanamaki route, at 43.1 percent, and the Osaka-Matsumoto route, at 38.3 percent.
Of the remaining 19 routes, 10 have rates higher than 60 percent, but their operating costs are high.A task force of experts appointed by transport minister Seiji Maehara is working out a rehabilitation plan for the struggling airline. The panel could recommend that JAL scrap more routes.
ANA plans to end five routes, but could eliminate more. The airline is expected to post an operating loss in its midterm report.
Of the 123 routes operated by ANA's five group airlines, including Air Nippon Co., only 39 had occupancy rates above 60 percent in the April to August period.

They included the one between Kansai International and Hakodate, at 87 percent.

Of ANA's 84 unprofitable routes, 52 fell in the range between 50 and 60 percent; 20 were between 40 and 50 percent; and 12 did not reach 40 percent.(IHT/Asahi: October 24,2009)"

lundi 2 novembre 2009

Japan Airlines, symbole du Japon de l'après-guerre, se bat pour sa survie

"Japan Airlines, en grande difficulté, a été placée sous oxygène par le gouvernement japonais, qui a annoncé, vendredi 30 octobre, la création d'un comité spécial chargé d'encadrer le processus de restructuration de la première compagnie aérienne japonaise.
JAL va être renflouée à hauteur de 550 milliards de yens (4 milliards d'euros) sous forme d'annulation de crédits et d'émissions de titres. Environ 9 000 postes vont être supprimés, et 45 lignes déficitaires seront fermées. Les retraites du personnel, qui contribuent à près de 25 % de son endettement, pourraient être revues à la baisse.
Ce plan, jugé particulièrement drastique, et qui fera l'objet d'une proposition de loi présentée au Parlement début 2010, est à la hauteur de l'enjeu pour le Japon. "Si les avions de JAL arrêtaient de voler, l'impact sur l'économie serait très important. Ce n'est pas une société comme les autres", explique le ministre des transports nippon, Seiji Maehara.
Si JAL se retrouve aujourd'hui sous la tutelle de l'Etat, c'est que la compagnie fait figure de symbole national. "Sa création, en 1951, a coïncidé avec la fin de l'occupation américaine", rappelait, le 19 septembre, le quotidien de centre gauche Asahi. Elle avait "suscité l'enthousiasme. C'était un signe d'indépendance nationale."
L'histoire de JAL se confond parfois avec celle du Japon de l'après-guerre. Du temps de la forte croissance, la compagnie véhiculait dans le monde entier l'image d'un Archipel conquérant.
Kazuki Sugiura rappelle, dans son étude "JAL est tombée du ciel", qu'au moment de la création de sa première liaison transpacifique - en 1954, vers San Francisco, sur Douglas DC-6B - des bouquets de fleurs décoraient la cabine. Les sièges étaient recouverts de brocart de Kyoto. Les hôtesses assuraient le service en kimono. Populaire, la compagnie a inspiré plusieurs séries télévisées à succès.
Sur le plan commercial, l'entreprise, entièrement privatisée en 1987, et dont la qualité du service ne se dément pas malgré les difficultés, a su se développer au point d'être aujourd'hui numéro un en Asie. Les difficultés financières ont commencé en 1992.
Plans de relance désastreux
La compagnie japonaise a enregistré ses premières pertes, conséquences de la crise au Japon et aux Etats-Unis. Par la suite, affectée par la crise asiatique, les attentats du 11 septembre 2001 à New York, ou encore la guerre en Irak, elle n'a jamais pu redresser durablement ses comptes. Au contraire, les trois plans de relance initiés depuis 2000 se sont révélés désastreux sur le plan interne, au niveau des services techniques notamment.
Ils ont également mis en évidence une certaine responsabilité de l'Etat dans ces difficultés. Comme sa rivale ANA, JAL a dû se plier aux diktats des autorités, qui l'ont obligée à s'acquitter de taxes d'aéroport élevées, et à assurer des liaisons nationales souvent peu fréquentées, et donc pas rentables.
L'arrivée à la tête du groupe de Haruka Nishimatsu, en 2006, a permis de restaurer la paix sociale. Ce PDG, profondément humain, a gagné la sympathie des employés en venant travailler en bus, en mangeant à la cantine et en renonçant à une partie de son salaire. Sur le plan industriel, il s'est engagé à améliorer la rentabilité en réduisant la taille des avions, et à supprimer les lignes déficitaires.
Pas assez, pas assez vite, d'autant que la crise des subprimes a fortement affecté le secteur aérien, et annihilé les efforts consentis. Confrontée à une dette estimée à 1 518 milliards de yens (11,25 milliards d'euros), l'entreprise va par ailleurs travailler avec l'Initiative de redressement des entreprises (ETIC), une entité mise en place en octobre par le gouvernement.
Dotée de 1 600 milliards de yens (11,86 milliards d'euros) de fonds, elle peut garantir les dettes et assurer leur renégociation avec les organismes prêteurs. Un plan qui pourrait être celui de la dernière chance pour le pavillon national. " Le monde

Japan Airlines annonce 9 000 suppressions d'emplois

" La compagnie aérienne japonaise en difficulté Japan Airlines a rédigé un nouveau projet de plan de sauvetage prévoyant de porter à 9 000 les suppressions d'emplois, une grosse remise de dettes et une augmentation de capital, a affirmé, mardi 13 octobre, l'agence de presse Kyodo. Toujours selon ce projet, le PDG, Haruka Nishimatsu, démissionnerait pour assumer la responsabilité des problèmes du groupe et serait remplacé par une personnalité extérieure à l'entreprise.
M. Nishimatsu avait présenté en septembre aux autorités japonaises une première version de son plan de sauvetage prévoyant notamment 6 800 suppressions d'emplois. Mais quelques jours plus tard, le nouveau gouvernement de centre gauche avait jugé ce plan insuffisant et exigé sa modification, tout en mettant en place une équipe d'experts chargée de superviser la compagnie aérienne." Le Monde

Boeing présente son démonstrateur MQ-25 pour l'US Navy

Le drone poursuit ses essais sols. Boeing n'a pas donné aujourd'hui de date de premier vol. Source : http://boeing.mediaro...